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4.

Un chemin vers l'apaisement

Vivre le deuil

Bougie commémorative

"Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants." Jean d'Ormesson

Cette personne que j'ai aimé me manque tellement !  Son absence prend toute la place. Avec son départ, un pan entier de mon être s'est dérobé à ma vie.
Jusqu'aux obsèques, j'ai été très entouré(e), puis la vie a repris, le monde a continué de tourner. Les gens évoluent et moi je reste figé(e) dans cette souffrance aigüe et muette, qui pénètre chaque recoin de mon être, de mon existence. 

Je ne sais plus comment en parler ni à qui en parler. 

 

Comment combler ce vide insoutenable ?
Comment faire pour calmer cette souffrance ?
Vais-je parvenir à revivre comme avant ?
Pourquoi y a-t-il autant de colère en moi ?
Pourquoi est-ce que je m'en veux tellement ? 

Ceci s'adresse à tous ceux qui ont perdu un être cher ayant vécu ou un bébé qui n'a pas vu le jour.
Ceci s'adresse aussi aux personnes qui ont perdu un animal et dont la perte laisse une blessure incomprise.

"Car si la mort détruit, le processus de deuil est là pour reconstruire, d'une autre façon, ce qui a été brisé. Rien ne sera comme avant : (...) à un moment donné, on se surprendra à croire timidement qu'il est possible de continuer à vivre, malgré tout."
Christophe Fauré

La perte d'un être cher nous prend tout entier, bouleverse tout l'équilibre dans lequel nous vivions. Notre cœur est profondément blessé.
Il faut du temps pour que la cicatrisation se fasse.

Ce temps est appelé chemin de deuil. C'est un processus naturel qui vise à l'apaisement. Mais avant d'y arriver, il y aura des hauts et des bas. Des émotions intenses nous traverseront de part en part, s'imposant dans notre réalité et chamboulant tout au passage. Nous pourrons avoir l'impression de ne plus nous reconnaître. Il pourra y avoir de la rancœur, de la colère, de la tristesse, de la honte, un sentiment de solitude immense... et on aura envie de tout faire pour les faire taire.  
... Et, au bout de ce chemin, il y a la vie.

Il est important d'être accompagné lors de cette traversée en solitaire.

Aurélie a su, grâce à ses compétences et a une capacité d’écoute importante et respectueuse, aider notre fils de plus en plus gêné par des tics omniprésents et douloureux. Aujourd’hui, ceux-ci ont presque disparu et surtout, il a pris conscience qu’il pouvait en être libéré.

Anne, 52 ans

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